Samba de Janeiro!

Rio est une ville formidable! Si je voyageais sans femme ni enfants et avec 20 ans de moins, je m’y serais très certainement installé pour quelques temps!

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Nous arrivons dans cette favela conseillée par Anne et Arnaud rencontrés à Buenos Aires, testée un mois plus tôt avec leurs deux filles, mis à part les coups de feu qui avaient retenti une nuit, leur avis était élogieux. Et en effet, en arrivant en haut de Santa Teresa, la pousada tenue par 4 français (La Casa 48) offre une vue de malade sur toute la ville, Pain de Sucre et son téléphérique allant et venant au loin.

L’accueil de Valentin, au top avec nous, caïpi maison et précieux conseils pour parcourir la ville en toute sécurité.

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Pendant son séjour, un hôte s’est fait arracher en plein centre ville son collier en or, et cela est fréquent. Axel nous expliquera cependant que nous n’avons rien à craindre dans la favela, tant que nous ne sommes ni policier, ni membre d’une favela rivale pour le commerce de la drogue. De mémoire, nous dira t’il, aucun touriste ne s’est fait agressé dans une favela, lorsque nous y séjournons, nous faisons partie de la famille.

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Premier soir, nous allons voir une répétition des écoles de samba en vue du carnaval de Rio, au Sambodromo, une rue avec des tribunes, construite pour l’évènement! Quelle ambiance! Pour l’anecdote, nous serons assis juste à côté d’un transsexuel, et Lucas, à qui rien ni personne n’échappe, nous demandera si c’est un homme ou une femme. Je répondrai, bah un peu les deux mais Sinoun sera quant à elle beaucoup plus explicite! Lucas dira que s’il veut être une femme, il aurait au moins pu se raser les poils des jambes! Pas faux 😉

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Le lendemain, nous retrouvons Zo, la meilleure amie de notre pote Seb qui a fait les présentations sur FB, merci Seb ;), pour une après midi playa sur Copacabana!  Baignade intégrale risquée sous peine de ne pas revenir, un hélico cherchera d’ailleurs une personne disparue…Avec une vague, on doit pouvoir produire quelques megawatt!

Zo, avec son fils Bento, nous fera découvrir le quartier de Copacabana, les meilleurs pastels (beignets frits de feijoida, de viande ou de fromage) et un super resto jap, qui est une tradition dans notre famille, c’est d’ailleurs la première chose que l’on fera lorsque l’on rentrera à Paris! Le 10 août, direction Saint Michel!

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Nous retrouvons sa gentillesse et sa gaîté dans toute la ville, que nous visitons de fond en comble, Pain de Sucre, le Corcovado, le Jardim botanico, Ipanema, le centre historique, le marché du Nordeste, seul manque à l’appel le Maracana, fermé pour cause de contentieux entre le comité des JO Rio 2016 et les concessionnaires pour une histoire de gros sous…

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Nous retiendrons pêle-mêle les jongles (et les strings ;)) sur la plage, un groupe qui joue « thriller » au saxo dans le centre historique, le bloco Pereira mini carnaval pour enfants, le tutu et la feijoida du Mineiro, la Casa 48 avec Valentin, Antonin, Raphael, Mélissa, Nathalie, Arnaud, Esteban, Lionel et tous les autres…

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Et si, en repartant de Rio, Lucas sait faire le casse tête de la Casa 48 en deux minutes pour épater la galerie et les nouveaux arrivants, nous on maîtrise les dosages de caïpi les yeux fermés!

Direction Ilha Grande, 4 heures de bus pour Angra dos Reis où un bateau doit nous attendre à 20h pour rejoindre notre pousada sur l’Ile. Une commerçante nous remet la carte de son hôtel à la sortie du terminal de bus, au cas nous n’arrivions pas sur l’Ile; nous prenons le taxi pour aller au port, qui nous remet sa carte pour le retour à l’hôtel du terminal de bus, au cas où n’arrivions pas sur l’ile. Et voilà, le doute s’installe!

Beto, le taxi boat que nous avons contacté sur WhatsApp à base d’échanges en mode google traduction a intérêt à se pointer!

Après un retard de 45 minutes, un petit speedboat sans éclairage surgit de la nuit, tout juste de quoi mettre nos deux sacs et nos deux nounours. Et c’est parti, nous sentons les vagues tapoter sous nos pieds et devant moi il est écrit « Jesus te acompanhe » je ne parle pas portugais mais ceci est à ma portée… cela ne sera effectivement pas de trop… On est d’autant plus émerveillé que lorsque l’on est surpris et cette traversée à vive allure, en pleine nuit, sous un ciel étoilé, me ramène aux questions que me pose souvent Lucas, « est-on seul dans l’univers ? » « est-ce que Dieu existe »? Mon esprit sera vite interrompu par ce même Lulu qui m’apprendra qu’une étoile filante se déplace à la vitesse de 40 km/secondes et me demandera combien cela fait en km/h.

Nous débarquons sur le ponton de la pousada Cruzoé et devinons le côté pittoresque de l’ile.

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Cela sera 4 jours au régime végétarien, avec pour petit dej, des jus de fruits frais, des papayes, du houmous, du pain grillé, des gâteaux au yaourt, du café artisanal et pour le reste, des hamburgers au steak de lentille, des spaghetti sauce tomate et sésame… On s’y fait 😉

Nous sommes du côté d’Araçatiba, le côté le plus sauvage et le plus préservé, il faut dire que quelques pétroliers passent quotidiennement de l’autre côté…

Les plages sont magnifiques, la lagoa verde que nous rejoignerons par un sentier qui nous rappelle l’Amazonie, en traversant une petite forêt de bambous, vaut également le détour! Nous accosterons en canoë sur la praia de Cachoeira, une plage discrète sur laquelle nous dégusterons du poisson grillé! Mmmm!

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Nous finirons ce séjour en faisant du snorkling avec Lulu et nous apercevrons à deux reprises des tortues! Trop bien!

La suite sera ponctuée par 8 heures de bus pour se rendre à Sao Paulo, ville gigantesque où nous passerons une courte nuit, le temps pour nous de rejoindre Buenos Aires pour une journée, avec la visite du quartier de La Boca, avec ses maisons colorées en taule et son stade la Bombonera dont la pelouse a été foulée par Maradona!

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Ce jour là nous repousserons une nouvelle fois nos limites en dormant à même le sol à l’aéroport de Buenos Aires, utilisant nos sacs à dos comme oreiller, vol pour El Calafate à 4h10 aidant…

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Welcome Patagonia!

Errol