Pèlerinage en Terre Sainte

“L’avenir est la seule transcendance des hommes sans Dieu.” Albert Camus

“Dire qu’il n’y a pas de société sans communion, cela ne prouve pas que toute communion suppose la croyance en un Dieu transcendant, personnel et créateur. On peut communier dans autre chose qu’une religion.” André Comte Sponville .

Imprégnée par le bouddhisme depuis ma plus tendre enfance, la communion a toujours été une évidence pour moi. En revanche, le dieu créateur, une réelle énigme.En tous les cas, mon voyage en Jordanie aura été transcendant et je l’avoue aura suscité le questionnement .

Quel fabuleux pays ! Quelle richesse!

Nous commençons notre découverte par la capitale Amman qui n’est pas particulièrement belle mais il y règne une certaine douceur de vivre . On y respire : la ville n’est pas haute et s’étend sur de jolies collines brunâtres. Au sommet d’une colline se dresse la citadelle avec les piliers du temple romain d’Hercule et son palais avec son grand dôme (VIII eme siècle )

La ville a abrité plusieurs civilisations comme les Ammonites, les Assyriens, les Perses, les Grecs, les Romains, les Byzantins puis différents dynasties musulmanes. Un passé impressionnant!

Construit à flanc d’une autre colline du centre-ville, le théâtre romain est un amphithéâtre en pierre du IIe siècle. Tout en haut, le panorama sur Amman est très chouette.

Direction la cité gréco-romaine de Jerash (IV siècles avant Jesus Christ). Que dire : Un bijou

Je reste bouche bée face à l’appel à la prière dans ce lieu incroyable chargé d’histoire et resté intact. Petit pincement au cœur je ne sais pas pourquoi, je pense à Palmyre .

Nous visitons la forteresse arabe d’Ajlun, construite sur une colline dominant la vallée du Jourdain du temps des croisades ( XII siècle ). On imagine bien ces batailles entre croisés et arabes.

C’est à Madaba, que nous découvrons l’église orthodoxe Saint Georges. Cette eglise est tout simplement incroyable puisqu’elle abrite une carte de la Terre Sainte (la Palestine et Jérusalem) en mosaïque byzantine du VI° siècle. En Jordanie se situent les toutes premières églises du monde.

Nous montons au Mont Nébo, d’où Moïse contempla la Terre Promise avant de mourir. Ca ne vous fait pas penser aux vieux livres de catéchisme? En tous les cas , je suis submergée par l’émotion. Et je me dis aussi qu’une sérieuse piqûre de rappel biblique ne me ferait pas de mal .

Avant la tant attendue Pétra, petit détour par la mer morte où nous flotterons joyeusement recouverts de boue . Ah ça se réchauffe 🙂

Nous sommes à 400 m en dessous du niveau de la mer. Ce qui en fait techniquement le point le plus bas de la terre.

Pétra! Pétra ! Pétra !

Complètement fantasmagorique cette cité ! 6 eme siècle avant JC. Cette riche cité caravanière nabatéenne abrite plus de 800 tombeaux. Plus encore que son architecture, c’est la couleur qui sublime Pétra : entre le pourpre et l’or, chaque grès à sa nuance.

Nous marchons dans une gorge étroite voyons monter l’émotion, qui explose à la découverte du Khazneh (“le Trésor”)

Nous déambulerons dans la cité pendant plusieurs jours

Le soir, nous retrouvons une famille jordanienne qui nous fait découvrir des plats jordaniens. C’est trop bon et en plus nous mangeons avec les doigts, ce qui rend les plats encore plus savoureux….et on joue avec les petits chouchous aussi.

Petite photo kitch que j’affectionne tout particulièrement 🙂

Direction désert du Wadi Rum, encore appelé “Vallée de la Lune” et dont Lawrence d’Arabie disait : “Rum, la merveille… vaste et résonnante…, une voie processionnelle dépassant l’imagination”.

Nous bivoiquons quelques jours avec les bédouins.

Ils chantent divinement bien . On est bien au coin du feu avec un thé à observer les étoiles 🙂

Autant vous dire que ces quelques jours auront été hors du temps.

Puis Passage final par la mer rouge ….Allez j’avoue ne pas m’être baignée … Mes origines cambodgiennes ne me l’ont pas permis

Je suis si heureuse d’encore et toujours vivre ces expériences de voyage avec un œil toujours émerveillé. Apprendre, découvrir, partager …. on ne s’en lasse pas …

URGA

J’ai 14 ans .Je suis alors passionnée d’équitation.

Septembre 1991: La Mongolie me frappe en plein visage . Je découvre au cinéma la vie de cet homme singulier qui parle peu, le regard perçant. Autour de lui : l’infini des steppes…. et surtout les chevaux . Il vit en parfaite osmose avec eux et ce, depuis sa naissance. Le rêve !

Cette découverte de la vie de nomade, de ce nomansland est un raz de marée pour l’adolescente que je suis.

Ce film, c’est Urga…

27 ans plus tard .

Ce voyage c’est la Mongolie

Plus de 15 jours à chevaucher les steppes et autres nombreux paysages que l’on ne soupçonne pas.

Seule .

Et oui Errol ne maîtrisant que partiellement le canasson, il préfère ne pas s’y aventurer …et ce voyage n’est clairement pas adapté aux enfants de moins de 8 ans.

Seule ce sera

Nous campons la plupart du temps et partagerons quelques nuits sous la traditionnelle yourte . Nous sommes au milieu de nulle part. C’est enivrant de voir autant de nature , d’animaux en liberté et si peu de personnes.

Nous voici dans le mythique désert de Gobi ! Ils ne sont pas hauts hein nos petits chevaux adorés? Les chevaux mongoles ne s’amuseront certainement pas à vous mettre par terre par un tour de cabriole. En revanche, ils sont très peureux et n’hésiteront pas à partir au galop si vous sortez un appareil photo de votre manteau.

Pas de coups de talons… Nous les guidons par la parole. Allez TCHOUUUUUUUUUUUU!!!!!!!

Nos guides nomades ne sourient pas beaucoup en apparence. Ils peuvent même paraître assez froid de prime abord. En réalité, au fur et à mesure du voyage ,nous découvrirons des personnes bourrées d’humour et nous partagerons de bonnes tranches de rigolades qui restent encore gravées dans ma mémoire .

Le sport national est la lutte . Et nous avons eu l’immense honneur d’admirer au milieu des steppes des combats impressionnants.

Avez vous vu comme ils sont costauds ?

Il faut croire que le lait de jument nourrit son homme ( ils en boivent des litres et des litres tous les jours et à toute heure de la journée )

J’adore tous ces animaux en liberté . Il ne sera pas rare de croiser des berger(e)s à la recherche de leurs troupeaux .

Le partage entre nos cultures diamétralement opposées sera d’une richesse incroyable.

Les nomades font confiance , leurs maisons sont ouvertes à tous, ils prennent le temps de vivre , chantent admirablement bien…

Afín de nous déplacer de Gobi à la vallée d’Orkhon, nous utilisons l’infatigable étalon des steppes : le fourgon russe.

Il passe absolument partout . Nous traverserons des rivières , escaladerons des montagnes et j’en passe …

La gastronomie mongole n’est pas des plus variées ….Elle est exotique certes ( eh oui, même pour un palais habitué à la queue de bœuf, aux oreilles de cochon, aux tripes et autre bizarrerie ), je vous assure, c’est rude.

Les marmites de lait de jument mijotent au centre de la yourte toute la journée . Nous entrons avec le pied droit sur la droite et notre hote(sse) nous tend presqu’immédiatement un bol de lait et du fromage frais .

Nous participons à une fête nationale où nous ratons de peu les courses de chevaux mais je me réjouis de ce feu d’artifice de couleurs. Ne trouvez vous pas ces habits traditionnels particulièrement élégants?

Des images qui se passent de mots

Un de nos nombreux galops . Le plus spectaculaire 😉

Je vous rassure …. plus de peur que de mal !

La fin d’un voyage mythique

Alors la Mongolie vous tente ?

Ca va, c’est pas trop dur le retour ? 

Cette question restera la principale…

On passera notre première soirée en compagnie de nos voisins Constance et Ludo qui nous auront préparé un panier de victuailles bien de chez nous qui nous remontera bien le moral ! Merci les voisins. Le lendemain, ce sera chez nos potes les Renaud… Bah non, c’est plutôt sympa le retour. 

Nous nous sommes préparés un atterrissage en douceur car après 9 mois sous le soleil, nous ne pouvions décemment pas repasser directement par la case grisaille. 

Ce sera un retour aux sources au petit cros dans l’antichambre du paradis. 



On reste dans une humeur baroude et nous nous faisons des amis dans le train. Puis en blablacar. 


On est heureux de retrouver la famille. Ils sont en pleine forme. 


La bande de couz crapulos font les 400 coups ensemble. 



Et pour notre plus grand bonheur, ils nous concocterons sous l’ordre de notre grande papesse schtroumpfesse zoe , notre fameux spectacle de fin d’été . Magique ! 

On s’échappera le temps de quelques jours en amoureux à la découverte d’une ville alors méconnue : Lyon. 

Nous serons enchantés de découvrir les traboules, La Croix rousse. 

Nous nous ferons peter le bide à la bonne charcutaille, le fromage le plus odorant possible, le tout arrosé d’une bonne dose de pinard. Que c’est bon! Errol demandera à la réception de l’hôtel si l’eau est potable . On ne perd pas les bonnes habitudes . “Mais oui monsieur , l’eau est potable en France” s’exclame interrogative notre réceptionniste. Et on continue de mettre le papier toilettes dans la poubelle, hein. Pour ne pas boucher. Bien évidemment…. 

J’irai rendre visite à ma Nenene dans l’Ain. Ma Nenene est une vraie expédition à elle toute seule. Ça m’a tellement autant ravie de la découvrir dans sa vie que n’importe quel voyage. 

La nature à la maison a repris ses droits.

On retrouve les copains… sur le point d’accoucher, d’autres enceintes….

Paris, Paris est une fête ! Petit concert sur la Seine. 

L’automne est déjà là. Clément cette année. Merci!


C’est la rentrée des enfants pour leur plus grand bonheur. Par contre , soyons honnête ! Septembre , c’est juste l’angoisse pour les parents. Non?  Me voici prise dans ce tourbillon puissant et violent. Je suis sonnée . Les enfants ravis. 

Chacun retrouve son chemin… 


On réapprend notre quotidien.On réapprend à penser à soi.

Ils sont là mais ils me manquent terriblement. 

L’exaltation n’est plus. La liberté non plus. 


Puis, petit à petit, on reprend goût à son quotidien. home sweet home. 



Halloween 🎃 


Les anniversaires avec les copains 






Les feux de cheminées 


On salue le soleil qui se lève sur paris puis on danse sur un petit jus de navet bio à 7h du mat. 


Manon apprend à faire du vélo 


Nous retrouvons petit à petit les plaisirs de notre vie d’antan et notre parenthèse enchantée s’éloigne gentiment de nos esprits en laissant un goût sucré … 

Allez viens manon on va jouer au tuk tuk pendant que papa et maman dansent la cumbia à la soirée día de muertos 💀 


La vie est belle ! 

Clap de fin sur une bulle enchantée 

Après avoir vécu les 3 derniers mois au Royaume du sourire, les larmes coulent à flot quand il s’agit de quitter ce merveilleux pays; la terre maternelle. L’estomac se noue et la boule reste bien ancrée .”Ne t’inquiètes pas maman, nous reviendrons “s’écrient les enfants . Je suis bouleversée. Je suis prise au dépourvu. Je ne savais pas. 

Ces trois mois auront été si riches en émotions, souvenirs d’enfance , contes et transmissions. 


Les ancêtres comptent. 


L’histoire familiale se transmet.


Bien plus qu’on ne l’imagine… Vivre cela avec mon mari et mes enfants aura été très précieux. Ce voyage m’aura permis de révéler l’importance de mes origines.  C’est fini. Mes larmes de crocodiles finiront par s’estomper . 


Nous atterrissons à HG. Je n’ai pas fait mes devoirs. Rien lu. Pas la force. Nous nous laisserons porter par le flot. Nous avons déjà une adresse. Celle de Nico et Reiko. 


On prend un train ultra confortable avec des télés incorporées. C’est moderne et propre . Je suis très surprise lorsque je découvre à travers les vitres  une végétation luxuriante et brute donnant sur la mer à perte de vue où voguent de gros paquebots . 


HONG KONG signifie le port commercial. L’ile est devenue un port de commerce et un port militaire. Bien sûr également une plaque tournante de la finance internationale où l’on croise des traders bien sapés et dynamiques dans les beaux quartiers. 

Une fois en ville, c’est une vraie fourmilière mais bizarrement on n’étouffe pas. La nature reste omni-présente. L’atmosphère est agréable et une énergie puissante et positive nous porte. 



Le taxi nous emmène dans unerésidence avec de très hauts immeubles vieillissants des années 70, probablement très avant-gardistes à l’époque. Une gigantesque piscine trône au milieu de cette bulle aseptisée. 

Nous n’y croiserons que des hommes en costards cravates et des femmes ici et là avec nounous et enfants . La  vue depuis l’appartement est époustouflante. Nous ne nous lasserons pas de la contempler à toute heure de la  journée . Chaque subtilité en vaut le détour. 




HK est sera une belle surprise pour tous les 4. 


Nous nous délecterons inlassablement de dimsum dans des petits bouiboui. Ce sont des petits mets fins consommés dans la cuisine cantonaise, souvent cuits à la vapeur . On adore. 



Nous prendrons le tramway qui traverse la ville et nous nous arrêterons au gré de nos envies. 

La nature est prête à reprendre ses droits à chaque coin de rue. 

Errol gardera gracieusement les enfants pendant que je longerai le dos du dragon. Une incroyable marche qui donne le vertige tant au sens propre qu’ au figuré. 


La chinoise en rando:) 


Nous profiterons des nuits endiablées hongkongaises dont la réputation n’est plus à faire. Je retrouverai une vieille amie d’école, Carine et deux de ses amies.Comme ça fait plaisir. 


Nous admirerons à la nuit tombée la ville illuminée à des points de vue différents. 

Nous profiterons de la plage qui n’a rien à envier aux plus idylliques . 

Je me retrouverai au milieu de nul part sans le sou, ni papier en poche et serai sauvée par de gentils jeunes chinois. 

​ HK aura été une belle surprise à la hauteur de ce voyage irréel ! 



Partagé entre excitation et nostalgie, nous dormirons à l’aéroport pour ne pas perdre les bonnes habitudes 🙂 

Fontenay under the Woods, we are Back ! 


Sinoun 

Nico et Reiko sous le déluge ! 

La dernière fois que j’ai vu Reiko et Nico, c’était à Londres en 2005. C’était hier ! 


 Ils viennent en 2017 nous rendre visite au Cambodge. Super sympa de les revoir, surtout dans ce contexte. 


Ce sera les iles du Sud et Kampot sous le déluge. Malgré une météo capricieuse, on passera un super moment ensemble! 


Ils n’ont pas changé ! Nico a encore tous ses cheveux et Reiko n’a pas pris un gramme 🙂 Je ne ferai aucune comparaison! 

Leurs enfants Naomi et Kenzo sont sublimes et adorables. Ce sera la grande entente avec Lulu et Manon. 


On ira à Kho Rong Salem, Lazy beach. Le top! Une plage désertique rien que pour nous. 


Des bungalows au milieu de la nature. Nous aurons d’ailleurs une visite inopinée d’un rat dans notre armoire pendant la nuit en train de dévaliser le goûter des enfants. Le pauvre Errol se souviendra longtemps de ma crise d’hystérie. 

Nous nous prendrons des saucées en jouant au badminton, lors de chouettes ballades mais toujours dans la bonne humeur . 


Des éclats de rire dans les vagues. 

Nous suivrons de près notre programme de choc “vodkas goose Schweppes” tous les soirs, suivies de nombreuses bières et de fruits de mer et poissons en tout genre afin d’éponger un peu . Les enfants n’ont qu’à bien se tenir. 


A Kampot, nous séjournerons à nouveau aux Manguiers. Cet endroit a un charme fou qui opère instantanément sur la famille Hesse également. 


Nous ferons encore de belles rencontres avec des familles de français et suisses d’origine cambodgienne. 

Kep et son marché aux crabes. 


Recherche de poux ou de cheveux blancs 🙂 Je me souviens avec nostalgie arracher les premiers cheveux blancs de maman avec concentration pendant des heures. 


Nous vivrons dangereusement une traversée agitée pour nous rendre sur la sauvage île aux lapins! 

Lost! 


Ca nous a fait un bien fou ces vacances dans les vacances! 


Encore merci les copains ! 
Sinoun. 

Kimi Kimi Kimi a man after midnight …

Difficilement accessibles, nous conduirons jusque dans les hauts plateaux reculés du nord est du pays: à Ratanakiri ! Que cette région est belle! Elle est préservée, sauvage et authentique. Une belle aventure nous attend. 


Nous nous balladons à Banlung, la capitale de la province et avons la chance de tomber sur Kimi, sa femme et leurs deux jeunes enfants. Nous sommes tout de suite sous le charme! Banco ! Nous passerons 3 jours dans la jungle avec lui. 


Kimi sera notre guide et Thep, notre porteur. Thep fait partie de la minorité ethnique katchah. Nous communiquerons tant bien que mal en cambodgien et nous apprendrons beaucoup sur leur mode de vie. 



Kimi a 26 ans . Il est un formidable exemple d’ascension sociale de la nouvelle génération cambodgienne qui se bat à la force du poignet. Il me réjouit tant. C’est grâce à des jeunes comme lui que le Cambodge aspire à des jours meilleurs. Il est malheureusement assez exceptionnel. 


Il a monté sa propre agence de voyage avec sa femme et pourtant il revient de loin. Il est bosseur , drôle , enjoué, créatif, intelligent et j’en passe . Il est très engagé pour son pays et possède une analyse juste et fine. Je ne peux que vous recommander de passer par lui, Highland tour. Allez y les yeux fermés! 


Nous commençons le périple en pirogue sur  la rivière Tonle San qui marque la frontière avec le Vietnam et s’écoule vers le Mékong. Nous nous dirigeons vers le Parc National de Virakchey. Le chant des oiseaux est assourdissant et envoûtant à la fois. 


C’est parti! Nous marchons dans des paysages de rizières somptueux;


Des champs d’hévéas, de noix de cajou, de poivre, des forêt de bambous et maquis. 

La région est truffée de chutes d’eau, de grottes et de lacs. 


Nous nous baignerons dans un lac volcanique plus de 700 000 ans (Yak Lom.)

Thep portera l’ensemble de nos vivres avec son sac à dos fait maison: krama +sac de riz. Suis fan.

Thep, comme beaucoup de minorités ethniques, vit très chichement. Sa vie est dure. En discutant, je perçois qu’il accepte pleinement sa condition de manière plutôt sereine. Je trouve cela génial mais je constate aussi que les cambodgiens sont de manière générale en conséquence peu entreprenants. Le pays se développe à toute allure, certes, mais principalement au profit d’investisseurs étrangers qui pillent, s’en mettent plein les poches.

Mais revenons à la nature brute. 

Kimi nous explique entre autre l’utilité de certaines plantes dans la jungle. Les enfants se délectent de cette liane qui regorge d’eau. 


Ils jouent de la flûte. 


Après une longue et éprouvante journée de marche, nous arrivons à une chute d’eau splendide et surtout nous n’y trouvons âme qui vive ! On se prendra tous les 4 bras dessus bras dessous et nous nagerons vers cette eau ruisselante qui nous tend les bras. Elle est grande et impressionnante. Mais à 4, nous ne reculerons pas. Nous nous esclafferons en famille sous ce jet puissant et rafraîchissant. Nos rires sont en sourdines. 

Puis, Errol ne pêchera heureusement pas pour notre dîner bien mérité ! 

Manon mangera même une araignée que Kimi grille vivante sous nos yeux. Bel exploit ! Elle ne sourcillera pas. Preuve à l’appui. 

Nous nous endormons dans des hamacs au milieu de cette jungle intimidante mais sa musique nous berce vite. En pleine nuit Thep se fait piquer par une bête. J’ouvre un oeil puis m’écroule. 


Le lendemain, je m’enquiers de savoir  quelle était cette bête. “Un scorpion”, rétorque t-il. “Mais ça ne fait pas mal les scorpions?” m’exclame-je. Il me détaillera une douleur si intense qu’il voulait pleurer et hurler de toute ses forces mais n’a dit mot. Ce petit homme avec sa silhouette malingre est d’une classe rare. 


Après ces 3 fabuleux jours, nous devons nous résigner à rentrer. Sur le chemin, nous avons le privilège d’être conviés à la fête suivant l’offrande d’un porcelet pour le dieu du riz d’une famille kachah. Ils se doivent d’inviter toute personne qu’ils croiseraient sur leur chemin. Cela promet une récolte meilleure. 



Nous entrons  timidement dans une maison en bois sur pilotis sans trop savoir à quoi nous attendre. 


Ça commence fort ! Nous devons boire à la paille dans 5 immenses jarres remplies de riz mais surtout d’un alcool douteux et extrêmement fort. Et il faut bien leur faire honneur afin de leur porter chance au maximum! 

L’unique pièce est spacieuse. Nous nous asseyons au milieu d’une 20aine de personnes de la même famille qui ont l’air déjà bien attaqués! Ils parlent fort et rient à gorge déployée. Nous arriverons à communiquer dans un cambodgien approximatif. 

La pose avec mon amie. Ses 8 enfants sont restés à la maison . 


Nous ne sortirons pas indemnes de cette expérience et nous  ne remercierons jamais assez Kimi et Thep ainsi que tous les gens grâce  à qui ces heureux souvenirs de partage resteront gravés à jamais.


Merci ! 

Sinoun 

 

Rocknroll bonze 🎸 

Nous revenons de chez Monsieur Hong et décidons de faire une petite halte à Kampong cham qui se situe à 100 kms au nord est de Phnom Penh . Il y a peu de touristes et pas grand chose à faire. Parfait ! On s’y plaît bien. On y flânera pendant bien 10 jours. Nous passerons quelques jours avec nos copains les de Pelet. 


Dans la langue khmère, le mot Kampong signifie « bord de la rivière » et Cham renvoie à l’ethnie dominante de l’ancien royaume Champa.Les Chams sont aussi appelés khmers islam car ils sont pour la plupart musulmans. D’ailleurs, un vieux phare français a été conçu en forme de minaret afin de respecter la culture Cham et les nombreuses mosquées. 

La terre est fertile ici. La végétation est luxuriante . Le Mékong trône au milieu de cette ville nonchalante.  Nous traversons  une campagne heureuse et typique de la représentation du cambodge Sihanoukien afin de nous rendre à  Wat Hanchey. 


De nombreux temples surplombent le Mékong. L’atmosphère est moite, une légère brise nous caresse le visage. Les bonzes courent, jouent, se cachent. Les prières sont en fond sonore. 




Un bonze m’alpague. Qu’ai je fait? Il ne sourit point. Il a un air sérieux, même grave. “Whats your name ? “, “Sinoun”, réponds je timidement en baissant les yeux. Il m’assaille de nombreuses questions personnelles et je me rends compte au fur et à mesure qu’il souhaite tout simplement créer du lien avec l’étranger. Nous discuterons longtemps avec lui mais de manière superficielle. Nous rirons beaucoup comme souvent au Cambodge . Nous ne creuserons délibérément pas. Ce bonze porte les marques d’une vie douloureuse, un regard sombre. Il fume de l’herbe. 


Nous découvrirons d’où viennent nos pneus, nos oreillers ou matelas , nos préservatifs et j’en passe en visitant une plantation d’Hévéa :de la récolte du suc jusqu’à la transformation en caoutchouc. Les conditions sont difficiles. 



Voici la sublime Wat Nokor, une pagode française des années 30 nichée au fin fond d’un temple pré angkorien


J’appelle mon cousin Rath que j’ai rencontré 20 ans plus tôt. Dans quel hôtel es tu ? . Ok j arrive demain à 11h30. Il débarque avec son “collègue ” et avec sa grosse bagnole de Puff Dady et son chauffeur. Il passe un coup de fil. 


Il nous emmène dans un restaurant. Celui-ci est fermé. Intéressant…

Une porte s’ouvre et d’un coup, tout le personnel se jette sur nous . Nous escorte , nous déshabille. Nous essuie presque le front avec une petite serviette parfumée .Nous déambulons dans un couloir; à nouveau une porte s’ouvre et une petite salle VIP s’offre à nous. Nous nous exploserons le bide aux langoustes ultra fraîches et bien charnues et au meilleur loklak du pays. Nous repartons auprès de notre chauffeur avec une escorte d’une dizaine de serveuses au petit soin. Ç’est donc cela d’être VIP ?? Mon Cousin est commissaire en chef la-bas. On se sera un peu senti comme dans la peau de Rihanna le temps d’un déjeuner. 

Les écolières ricanent une main sur le visage dans le temple des femmes qui surplombe la ville. 



Cette femme tisse le krama depuis son plus jeune âge et en a les pieds tout déformés mais garde un sourire magique . 


Nous avons adoré cette douceur de vivre, le marché de nuit, les ballades le long du Mékong, cette campagne heureuse, ce bonze rocknroll, ce sourire encore et toujours ! 

Nous reviendrons Kampong Cham. 

Sinoun 
 

Chez Monsieur Hong

Cela fait partie d’un moment du voyage dont je rêvais depuis de longues années … Vivre quelques jours avec une famille de minorité ethnique Bunong! Ce sera chez monsieur Hong dans la région de Mondolkiri qui signifie « Rencontre des collines ». Et ce fût en effet un des moments forts du voyage. 

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Nous partons donc de Phnom Penh avec les de Pelet dans notre super 4×4 à 8 en mode backpack pendant 5 heures. Ca se fait bien 🙂 On joue, on rit. L’humeur est au beau fixe. Nous arrivons à Sen Monorom et nous avons hâte de rencontrer Monsieur Hong et sa petite famille. Je l’appelle et hop il débarque avec sa moto la minute d’après. Les enfants se jettent dessus et nous décidons de les laisser goûter aux joies de l’aventure à 5 sur un deux roues.

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Direction le village de monsieur Hong perché dans les montagnes.  Nous les suivons en voiture. C’est dingue comme nos standards occidentaux passent à la trappe assez facilement ! On est à des années lumière du siège auto enfant ! 

Au milieu d’un paysage de verts vallons serpentent des routes rouges sinueuses. C’est beau. Le village est gentil avec ses maisons en bois sur pilotis typiques. Chiens, chats,  cochons, poulets et enfants cohabitent gaiement. Monsieur Hong n’a en réalité pas vraiment une petite famille: 8 enfants allant de 1 an à 17 ans. C’est une moyenne pour les familles du village. Avec la saison des pluies , la boue se mélange dans ce joyeux brouhaha et encore une fois nos standards d’hygiène s’envolent. Il le vaut mieux d’ailleurs…. 

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Monsieur Hong nous accueille dans une hutte typique Bunong du village qui trône à côté de sa grande maison en bois sur pilotis. Son toit est en chaume. A l’intérieur, on prend ses repas, le village se rassemble pour discuter et pour sacrifier les animaux aux dieux de la nature. On y fume du tabac roulé, une marmite chauffe et fume densément et  inlassablement au milieu de cette unique pièce. Cela permet de garder le toit au sec et de chasser les bêtes. Je ne tiens pas deux minutes là dedans car j’ai la sensation de suffoquer. Je sors précipitamment. J’ai honte. 

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Les enfants se cherchent les poux . Ils tirent les oiseaux aux lance pierre et se les font manger crus. J’adore comme il n’y a aucune barrière dans le monde des enfants. Tout se mélange. Nos enfants s’y mettent aussi en un instant…

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Monsieur Hong et sa famille sont animistes. Ils ne se sent pas cambodgien mais bien bunong. Il vit de ses terres qu’il continue de cultiver sur brûlis. Les éléphants font partie de leur quotidien et beaucoup sont encore sauvages dans cette région.

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Après avoir goûté à son alcool de riz maison et échangé sur ses us et coutumes, nous voici sous nos moustiquaires à même le sol dans des couvertures qui n’ont probablement jamais été lavées depuis de nombreuses années. Entre les pleurs des enfants, les batailles de cochons et des coqs ayant perdu la notion du temps (3 heures du mat sérieux), nous n’avons pas beaucoup fermé l’œil de la nuit. C’était chouette. Les enfants, eux, ont dormi comme des loires. 

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Au petit matin, nous nous mettons en route. Nous nous enfonçons dans la jungle. Monsieur Hong nous explique les bienfaits des plantes et la façon dont il les utilise. On découvre l’arbre des noix de cajou (l’anacardier), le sésame…  

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Tout à coup un éléphant sort de je ne sais où avec le cousin de Monsieur Hong dessus. Wouahhh, cette bestiole est impressionnante. 6 tonnes de pachis d’herbe qui peut glisser sur la boue à chaque instant. On lui donne des bananes à manger. C’est un vieux pépère. Il a 98 ans. Les enfants sont ravis et nous aussi.

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Après avoir échappé aux sangsues pour la plupart d’entre nous (Merci Fred), nous déjeunons un poisson tout frais cuisiné au feu de bois devant nous et du porc caramélisé succulent. Puis, nous nous baignons avec les éléphants. C’est un moment hors du temps. 

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Petit trekking pour rentrer au village où les enfants s’éclatent avec rien. Ça change des “maman on s’ennuie”. Je dirai même que ça met du baume au cœur.

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Le lendemain nous partons pour un trekking de 4 heures dans la jungle afin de rejoindre une chute d’eau. Nous y rencontrons un groupe de jeunes lyonnais fort sympathiques. 

Le soir venu, nous dormirons dans des hamacs au beau milieu de la jungle dans la campement de Monsieur Hong. C’est incroyable comme l’on peut faire un tas de chose avec le bambou. Un vrai hôtel 4 étoiles ( table , bancs , lits pour les hamacs ). Pour le dîner, nous dégustons la soupe cuite dans du bambou et à nouveau de l’alcool de riz artisanal qui finit par nous séduire…

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La nuit est douce mais à nouveau courte avec la pluie , les insectes en tout genre et la cacophonie de la jungle. Le hamac berce. C’est rassurant. 

Dernier jour de trekking de 5 heures avant de rejoindre le village. 

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Nous sommes exténués, crados au possible mais heureux ! Nous prenons notre dernier repas avec l’adorable famille de Monsieur Hong et emmenons nos copains à la frontière vietnamienne !!! 

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Quel bonheur de partager le quotidien d’une famille qui vit si différemment de nous à l’autre bout du monde. Je me demande quelle idée ils ont de notre vie… Je n’ai pas demandé.  

 

Sinoun

Père Ponchaud, l’insoumis.

C’est avec joie que nous nous apprêtons à nous rendre dans la province de Kampong Cham afin de rencontrer le père Ponchaud qui n’est autre que le missionnaire français qui lors de la prise de Phnom Penh par les khmers rouges en 1975, s’est vite réfugié à l’ambassade et a alerté les instances internationales de ce qu’il était en train de se passer …. Comment ont ils réagi? Le gouvernement khmer rouge a perduré jusqu’à la fin des années 90…

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Il vit au Cambodge depuis plus de 40 ans. Son cambodgien est parfait bien qu’il garde ce fameux accent français tellement apprécié dans le monde entier. Il y a entrepris des nombreuses actions aidant la population la plus reculée. Il crée des écoles, assiste les chefs de villages concernant leurs besoins en canaux d’irrigations élaborés. Il développe de l’élevage de poissons, de poulets … J’ai pu constater que c’était l’une des rares initiatives au Cambodge où l’on accompagne sur le long terme en passant la connaissance puis l’on se retire humblement. L’égo est illusion. C’est rare.

La foi? Le bouddhisme? 

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Père Francois a également écrit de nombreux ouvrages sur le Cambodge, étant l’un des rares spécialistes , notamment “Cambodge année zéro”,  livre référence concernant les khmers rouges  …. 

Il a par ailleurs traduit la bible en cambodgien à plusieurs reprises …. sacré bonhomme ! 

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C’est une rencontre intimidante qui nous attend . Déjà par email, il démontre une certaine force de caractère. “Je n’ai pas compris, vous venez alors ou pas ? ” après une tournure de phrase un peu trop polie (indirecte?) de ma part. “Oui oui nous venons ” rétorque-je vite avec appréhension. 

Nous voilà partis dans la campagne profonde cambodgienne. Je me rappelle soudainement du livre ” Sinoun la petite cambodgienne ” que j’ai feuilleté des millions de fois durant mon enfance.

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C’est drôle. Je m’appelle Sinoun tout comme elle mais je ne lui ressemble aucunement. Elle porte un sarong autour de la taille et un krama rouge et blanc noué sur sa tête. Elle transporte de l’eau sur cette dernière. Sa tête, sa tête: elle est ronde, tout comme ses yeux. Son nez est petit et relevé. Sa bouche pulpeuse et sa peau profonde. Elle monte sur ces buffles gris le ventre ballonnant. Elle tire ces vaches squelettiques au bout d’une corde. Elle joue avec ses amis dans cette eau qui me semble sale. Sa maison est sur pilotis, en bois avec d’immenses jarres remplies d’eau. On y vient se rafraîchir, se laver , donner de l’eau au bétail … Elle marche pieds nus Sinoun. Elle marche longtemps pour aller à l’école. Les chemins sont rouges , ocres bordés de rizières vertes presque fluos. Le contraste est beau. Manguiers , papayers , jacquiers , bananiers se côtoient et les enfants s’en régalent. Elle a l’air heureuse Sinoun mais nous n’avons vraiment pas la même vie . Et pourtant nous portons le même prénom. 

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Je revois maman, la tête rasée, maigrelette , l’œil qui louche , nus pieds porter le riz sur sa tête. L’émotion me submerge. Mes origines sont bien là. 

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J’ai peur d’arriver en retard. L’homme n’a pas l’air commode. Et il s’agit d’un endroit qui se situe entre deux minuscules villages. Nous avançons presqu’à l’aveugle et soudain, au milieu de la route, en plein cagnard un homme nous fait de grands gestes ! Il a plus de 74 ans mais apparaît en grande forme . 

Nous nous garons à côté de sa petite église sous un gigantesque fromager. Nous sortons intimidés et il s’exclame” Mais où est donc monsieur Daumont ? ” avec l’air très déçu, suivi rapidement d’un regard presque méprisant. Cela nous met tout de suite dans l’ambiance .

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Nous nous attardons devant la petite église ressemblant étonnamment à une pagode. “Que remarquez vous?”… oh bah merde ! Comme pétrifiés , nous restons muets bien que les idées se bousculent. “Allez je vous aide un peu , il s’agit d’un fait naturel ” . ” ouh la la, encore pire ” . Bref , nous donnons notre langue au chat et ce sera comme cela jusqu’à ce que les de Pelet viennent à la rescousse. 

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Père Ponchaud nous interprétera avec une étonnante vivacité chacune des fresques de sa petite église avec tous les clins d’œil et hommages au bouddhisme et à la culture cambodgienne qu’elles comportent. Nous retrouverons un jésus en train de faire le peace and love sous un banian les jambes croisées telles le bouddha en méditation et il nous expliquera avec délectation qu’il s’agit de jésus et de ses “deux” commandements. Mais y en pas dix me demande je doucement ? Bref, nous buvons ses paroles… et étonnement il nous explique qu’il n’est pas venu bêtement au Cambodge pour convertir au christianisme mais bien ici pour apprendre des autres et aux autres la religion, la foi, la spiritualité. 

Voici un homme de religion hors norme . Il nous expliquera fièrement qu’il n’a pas fait ses vœux . Il manie le langage avec dextérité et même en l’accablant de questions, nous ne comprendrons toujours pas si cela voulait dire qu’il avait droit au sexe ou pas , sujet auquel il fait souvent allusion d’ailleurs. Nous baissons les yeux et nous nous questionnons. 

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Nous assisterons aux cours d’anglais avec les écoliers, visiterons les canaux , rencontrerons un chef de village tout en ayant de nombreuses explications et références à l’histoire et la culture cambodgienne

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Bref , ce fut une fabuleuse journée avec cet homme de savoir et de foi un peu farfelu. Il possède cette singulière “rigueur” et “assurance” jésuite, un esprit érudit, et un dépassement de soi voire un idéalisme que je ne connais que trop bien pour l’avoir côtoyé depuis ma plus tendre enfance. Il possède un franc parler déroutant, manie parfaitement le khmer et ses subtilités. Son humour s’est d’ailleurs khmerisé et j’ai pu noté qu’il remportait un franc succès local. Cet homme de foi est un Insoumis . 

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Sinoun.

La montagne de Madame Penh

Après la (re)découverte de cette civilisation khmère triomphante puis décadente à Angkor, direction la capitale où je me suis rendue pour la dernière fois il y a 18 années. On m’en a beaucoup parlé et on ne m’en a pas dit que du bien. Ah Phnom Penh , y’a pas grand chose à voir. Phnom Penh, restez y un jour max! Visitez le musée s21 sur les khmers rouges et passez votre chemin. Eh bien , je ne suis pas du tout d’accord avec ce constat. Je trouve que cette ville comme le reste du pays mérite que l’on s’y attarde si l’on souhaite découvrir les joyaux de la culture khmère. Et je suis parfaitement objective 🙂  Continue reading